Lors de votre voyage au Japon, une question fréquente se pose : faut-il laisser un pourboire ? Contrairement à d’autres pays comme les États-Unis ou la France, le pourboire au Japon est une pratique inexistante. Que vous soyez à Tokyo, Osaka ou même a Kyoto, cette coutume n’est pas pratiquée et peut, au contraire, être mal perçue. Les serveurs, chauffeurs de taxi, bagagistes ou encore femmes de chambre sont payés selon des salaires fixes et n’attendent pas de rémunération supplémentaire.

La culture japonaise et le service impeccable
Le service au Japon fait partie de la culture locale, notamment le concept de l’ omotenashi (hospitalité japonaise). Chaque service rendu, que ce soit dans un restaurant, un bar, ou un onsen, est effectué avec une grande politesse et un respect profond du client, sans attente de gratification supplémentaire. Les prix affichés dans les restaurants, les taxi, ou les hôtels incluent généralement tous les frais de service, donc vous n’avez pas à vous soucier de l’ajout d’un pourboire sur l’addition.
Les exceptions : Quand laisser un pourboire au Japon ?
Bien qu’il soit rare de laisser un pourboire au Japon, certaines situations spécifiques peuvent justifier un geste de remerciement discret. Par exemple, si vous séjournez dans un ryokan (auberge traditionnelle), il est parfois de coutume de laisser une petite somme d’argent dans une enveloppe décorée en guise de remerciement pour un service exceptionnel. Ce geste, appelé kokorozuke (心付け), se pratique discrètement et est souvent limité à des sejours dans des auberges de luxe.
Un autre exemple concerne les guides touristiques privés ou certains chauffeurs de taxis dans les grandes villes comme Kyoto ou Tokyo, où il est possible d’offrir un tip si vous êtes particulièrement satisfait du service rendu. Mais ce geste reste exceptionnel et n’est en aucun cas attendu.
Faut-il donner un pourboire à un chauffeur de taxi, un bagagiste ou une serveuse ?
Dans les grandes villes japonaises, comme Shibuya ou Osaka, il est déconseillé de laisser un pourboire à un chauffeur de taxi, un serveur ou un bagagiste, car cela pourrait être interprété comme un signe de mauvaise éducation. Les chauffeurs de taxi ou serveuses japonaises sont payés selon des salaires fixes et ne s’attendent pas à ce genre de pratique. Au contraire, les livreurs, portiers ou autres travailleurs de l’industrie hôtelière voient leur rémunération incluse dans le coût du service, ce qui évite toute confusion.
Autres alternatives pour exprimer votre reconnaissance
Plutôt que de donner un pourboire, vous pouvez simplement dire merci en japonais (« arigatou gozaimasu ») ou offrir un compliment sincère. Par exemple, si vous êtes satisfait du service dans un restaurant ou un sanctuaire, il est recommandé de remercier chaleureusement la personne concernée, ce qui est tout aussi apprécié et respectueux des coutumes japonaises.