Lorsque vous partez au Japon, il est essentiel de bien comprendre la validité de votre permis de conduire étranger et les démarches nécessaires pour pouvoir conduire légalement. Que vous soyez en séjour touristique ou résident, la question de l’échange de permis et de la demande de permis japonais se pose inévitablement. Cet article vous explique tout, en intégrant les notions clés relatives au titre de séjour, aux différents permis (A, B), au code de la route japonais, ainsi qu’aux formalités administratives indispensables.

La validité du permis de conduire étranger au Japon
Au Japon, la validité de votre permis de conduire dépend de plusieurs critères, notamment de votre nationalité, de la durée de votre séjour, et de votre statut de résident. Pour un séjour temporaire, le permis de conduire international, souvent appelé permis de conduire international conforme à la Convention de Genève, permet au titulaire du permis d’avoir droit au droit de conduire au Japon pendant une durée limitée. Cependant, ce permis international n’est valable que si vous avez un permis national en cours de validité, accompagné obligatoirement de votre permis original, recto-verso, ainsi que d’une photocopie.
En revanche, pour une résidence normale au Japon, la simple présentation d’un permis international ne suffit pas. Il faut alors envisager une demande de permis japonais via l’échange de permis, une procédure encadrée qui implique la présentation d’un justificatif de résidence et du titre de séjour en cours de validité.
Demande et échange de permis : quelles sont les démarches ?
Le titulaire du permis étranger souhaitant conduire durablement au Japon doit effectuer une demande de permis de conduire japonais. Cette démarche passe par l’échange de permis de conduire étranger, qui consiste à obtenir un nouveau permis japonais en échange de votre permis national. Cette procédure est possible uniquement pour les ressortissants de certains pays, dont la France, grâce à la réciprocité entre les administrations.
Pour ce faire, il faut fournir un dossier complet comprenant le permis de conduire original, une photocopie recto-verso, un justificatif de domicile prouvant la résidence normale au Japon, ainsi que le titre de séjour. La demande est généralement accompagnée d’un formulaire Cerfa adapté, que vous devez remplir soigneusement.
Avant l’obtention du nouveau permis, un examen du permis peut être exigé. Cet examen comprend souvent un contrôle de la validité du permis, un test de la vue et un examen écrit sur le code de la route japonais. Dans certains cas, un examen pratique peut aussi être requis, notamment si la réciprocité n’est pas complète entre les deux pays.
Durée de validité et spécificités du permis japonais
Une fois l’échange de permis de conduire validé, le nouveau permis japonais délivré suit des règles strictes. Le cours de validité du permis japonais est généralement de trois à cinq ans, en fonction de l’âge et de l’expérience du conducteur. Le permis probatoire, applicable aux nouveaux conducteurs au Japon, impose une période de surveillance et de restrictions spécifiques.
Il est important de noter que le permis A correspond aux motos tandis que le permis B concerne les voitures. Si vous souhaitez passer le permis au Japon, il faudra suivre des cours spécifiques, respecter le code de la route japonais et réussir les examens correspondants.